L'homme qui s'évada
J'achève en ce moment la lecture du livre d'Albert Londres (1884-1932), journaliste reporter dans les années 20, L'homme qui s'évada. Ce livre retrace l'épopée d'Eugène Dieudonné, accusé à tort d'implication dans la bande à Bonnot (bande de truands de l'époque), il fut condamné au bagne à Cayenne, à tort, et s'en évada avec quelques compagnons forçats comme lui, pour rejoindre le Brésil. Albert Londres s'y rendit pour l'interviewer sur sa cavale. Un bon livre qui retrace un petit moment d'histoire. La maxime de ce professionnel était la suivante (à laquelle j'adhère à 100%) : « Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. » J'ajouterai à cela "en sachant doser la pénétration de cette plume" afin de ne s'attirer les foudres de personne, de ne blesser personne, de ne mentir à personne, de ne trahir personne, de n'offusquer personne... C'est probablement tout un art pour les grands journalistes quand ils y parviennent, car on ne fait jamais l'unanimité et comme dirait l'autre "on ne peut pas plaire à tout le monde"....
Sandra Monteforte Gardent
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