La poésie n'attend pas : Pasolini
Les nuages limpides s'abîment
au fond des mares brûlantes d'azur
et les branches se perdent dans le soleil.
Voici, le temps de mes rires, de mes larmes,
voici le temps de la grâce attendue,
voici le temps du bonheur,
voici le temps de mes errances par les champs,
voici le temps où je regarde les cieux...
(aurais-je crié ? L'écho ne s'arrêterait pas ?
et mon cri approcherait les nuages ? Je ne peux étouffer
et ma joie ingénue, retenue)
Pier Paolo Pasolini
(Je suis vivant)
(Je suis vivant)
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